René Vézina et Bernard Motulsky offrent des conférences de familiarisation avec les médias depuis plus de 20 ans.
Ces présentations peuvent comporter, selon la demande et en groupe plus restreint, des séances pratiques où les participants se prêtent à une véritable interview.
René et Bernard sont tous les deux actifs dans le milieu des communications depuis plus de 40 ans, le premier comme journaliste, le second comme expert en relations publiques.
Leur proposition touche tous les milieux, tant académiques, corporatifs, associatifs ou communautaires, qui auront un jour ou l’autre avoir affaire aux médias.
Ils viennent d’ailleurs de publier aux PUQ le livre L’art de parler aux journalistes.
René Vézina. chroniqueur et journaliste, agit dans l’univers des communications depuis 40 ans.
Diplômé de l'Université Laval en journalisme et sciences politiques, il a commencé sa carrière de journaliste à la radio et à la télé de Radio-Canada en Gaspésie, avant de passer au réseau national à Montréal.
Il s'est ensuite tourné vers le journalisme scientifique, ce qui l'a conduit à s'intéresser à l'économie, qui est depuis devenue son terrain de prédilection.
Il a passé 20 ans au service de TC Média, notamment comme rédacteur-en-chef du magazine Commerce et du Journal Les Affaires.
Il demeure présent dans les médias, radio et télé en plus de collaborer à quelques magazines spécialisés notamment Québec Économique, Montréal Économique et Immobilier Commercial.
Il a animé plus tôt les émissions Finances, au réseau TVA, et Déficit Zéro, à Télé-Québec.
Il est coauteur du guide Comment parler aux médias, paru en 2008 aux Éditions Transcontinental, une référence pour les organisations qui veulent mieux communiquer avec les journalistes, et qui fera l’objet d’une mise à jour incluant les réseaux sociaux à l’hiver 2024.
Il participe régulièrement, à titre d'animateur ou de conférencier, à des forums et à des séminaires qui touchent les grands enjeux contemporains. Son défi permanent : rendre compréhensible l'économie telle qu'elle se vit au jour.
Et dans ses temps libres, quand il lui en reste, il écrit des romans policiers… Son tout premier, L’affaire Henry Cross, a été publié aux Éditions Druide au printemps 2023.
L’agglomération de Québec affichait cet été le plus bas taux de chômage de toutes les grandes villes au Canada, à moins de 3 %.
C’est à la fois une preuve de sa vitalité mais aussi un problème pour la suite des choses. On est en manque de travailleurs, dans la région de la Capitale nationale, ce qui compromet cette poussée. N’empêche, la santé de son économie inspire notamment l’immobilier commercial, avec, en plus l’arrivée attendue du fameux tramway qui engendre déjà de nouveaux développements dans des quartiers stratégiquement situés le long de son parcours.
« Si vous en proposez des beaux, on y aller ! »
C’est ainsi que l’ex-maire de Québec, Régis Labeaume, résume l’attitude plus ouverte de la ville envers les promoteurs immobiliers quand il la dirigeait, « alors que trop souvent, auparavant, ils étaient vus comme des voleurs, et on a ainsi pu avancer en réorganisant le développement économique avec l’immobilier », ajoute-t-il.
Il n’est pas le seul à penser que la ville en a profité pour s’embellir. « Québec n’a plus rien à envier aux autres grandes agglomérations du pays en termes de nouveaux édifices immobiliers de qualité », dit Alain Roy, directeur-général pour la firme Altus à Québec. « C’est terminé, le temps des briques brunes sur quatre côtés. L’architecture est devenue plus élaborée, en lien avec ce qu’on voit à Montréal, Toronto et ailleurs. Les promoteurs qui étaient habitués à reproduire les anciens modèles diversifient leur offre en suivant les nouvelles tendances. » Et la nouvelle administration municipale pilotée par le maire Bruno Marchand semble soutenir le courant, alors que le tramway à venir engendre déjà plein de projets de qualité le long de son parcours.
Cet élan reflète en même temps la vigueur de l’économie régionale, qui a longtemps dominé celle toutes les autres grandes villes au pays, soit de 2001 à 2018, selon une analyse présentée par l’économiste Pierre Fortin, de l’UQAM, il y a un an dans le magazine L’actualité. Durant cette période, son PIB s’est accrû de 41 % par habitant d’âge actif, devant Vancouver, au deuxième rang à 35,6 %.
Cette poussée s’est quelque estompée depuis, puisque Québec doit aujourd’hui composer avec le ralentissement généralisé qu’on observe un peu partout dans le monde. Cette croissance est maintenant entravée par quelques facteurs, souligne Maëlle Boulais-Préseault, elle aussi économiste, mais chez Desjardins. Elle a présenté en mai une analyse en profondeur de la Capitale nationale dans la série Études économiques régionales du Mouvement.
« Au départ, dit-elle, la progression est freinée par une pénurie de main d’œuvre parmi les plus élevées au Québec, souligne-t-elle, entre autres parce que la région n’attire pas encore assez d’immigrants. Et si vous ajoutez les hausses répétées des taux d’intérêt par la Banque du Canada, ce qui augmente la coûts, on note forcément un ralentissement dans la construction. »
Pour ce qui est des habitations privées, on note une baisse de 50 % pour la première moitié de 2023 par rapport à 2022. Le même phénomène vaut pour le multi résidentiel. « Bien des promoteurs sont maintenant sur les lignes de côté, sur la glace, même si on aperçoit toujours plein de grues dans ciel dans des secteurs comme Sainte-Foy ou Lebourgneuf, ajoute Alain Roy, mais ce sont souvent des projets qui ont débuté il y a plusieurs mois. Il faut aussi dire que depuis quatre ou cinq ans, nous avons battu des records année après année. »
Depuis, observe-t-il, même la périphérie abrite davantage de chantiers, tant à Beauport ou Val Bélair, vers le nord, ou sur la rive-sud, à Lévis et jusqu’à Saint-Jean Chrysostome. « L’activité est plus répartie sur le territoire, » dit-il.
Il s’agit maintenant de contrecarrer les vents contraires, et les leaders de la communauté en sont bien conscients, à commencer par Steeve Lavoie, président et chef de la direction de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec. « Avec le plus bas de chômage au pays, il devient difficile d’attirer des entreprises, qui redoutent la pénurie de main d’œuvre », souligne-t-il. Et pour cause : entre 2011 et 2021, o a noté une baisse de 7 % de la population active, c’est-à-dire les gens de 15 à 64 ans. « Et la tendance risque de se poursuivre au cours des 10 prochaines années, avec une diminution additionnelle de 3 % », ajoute-t-il.
Force de l’économie – Desjardins
Nouveaux secteurs – IDU
En route depuis longtemps – Labeaume
Forces et faiblesses – Lavoie
Vigueur Rive Sud- IDU
Ch commerce Lévis – Morency
Enjeux – IDU
Perspectives – Desjardins
Ajouts – Lavoie
Ajouts - Labeaume